Le 24 janvier de chaque année, la communauté juridique internationale célèbre la Journée de l’avocat en danger. Il s’agit d’une occasion visant à attirer l’attention sur les avocats du monde entier qui risquent chaque jour leur sécurité professionnelle et personnelle, tout en accomplissant la haute mission de protéger les droits fondamentaux des personnes qu’ils conseillent et assistent.
En 2021, l’accent est mis sur l’Azerbaïdjan.
Alors que dans les années qui ont suivi son indépendance en 1991, l’Azerbaïdjan a ratifié les plus importants traités internationaux et européens relatifs aux droits de l’homme, des violations persistantes des droits de l’homme ont été constatées par des comités de l’ONU, par le Conseil de l’Europe et par des organisations non gouvernementales. De graves violations des droits de l’homme ont également touché les avocats d’Azerbaïdjan qui représentaient les victimes de ces violations des droits de l’homme et dénonçaient la torture et les mauvais traitements en garde à vue.
La persécution des avocats indépendants et leur soumission au harcèlement, aux poursuites pénales et à la radiation par les autorités azerbaïdjanaises se sont intensifiées ces dernières années. Ces sanctions visent à restreindre leur capacité à s’acquitter d’affaires très médiatisées et politiquement «sensibles», en particulier celles concernant des violations des droits de l’homme.
L’Union des avocats européens (U.A.E.), qui promeut entre autres la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales, exprime son profond soutien et sa solidarité à ses collègues en Azerbaïdjan et poursuivra ses efforts pour l’affirmation de la suprématie de l’État de droit.
